Blue--Window

Ivresse assoiffée d'eau fraîche Passion cascade, amour sécheresse Blessé d'une source miracle où prêchent Les plus hydratés de leur paresse Une braise obscure, dans l'onde nocturne Qui danse sa misère afin d'éclairer Le chemin le plus sûr aux moins rassurés Qui ne voyaient qu'une sombre route triste et taciturne Une caresse intense qui ondule sur nos corps Souffle chaud dans les cous, bise froide dans les torts Mal-aimé dans sa discrétion des plus humble et solidaire Salit et non-propre devenu bien vite solitaire Des rêves détruits et des utopies flinguées Repl

Un serpent m'a parlé, venu des mystiques Contrées séparant le réel des Cieux M'a planté avec grâce son venin fatidique Et j'en suis, malgré moi, tombé amoureux

Ange de la poésie, blâmé par sa naissance Qui traduit son ennui dans des vers faits d'essence De beauté si lugubre et intouchable, onirique Qui plonge son désir dans une Mort satirique Qui s'élance dans des mares d'alcools, de calmants Le sommeil et l'illusion sont ses uniques médicaments La clarté d'un Soleil et les fragments du Ciel bleu Font rêver ce poète noyé si triste d'être heureux Une plume caresse sa peau recouvrant l'esprit défunt Si pourris, si sales, dont personne ne veut Et entre deux sanglots, chaque soir fait le voeux De crever, ou d'aimer ; mais il n'en goû

Sur le bord de la route liant l'Amour aux Enfers Sur le bord de la route liant la Vie et la Mort Je n'entends que le faible son triste et solitaire De mes pas alourdis par de nombreux remords J'ai échappé à la Mort attendue et aimée Pour plonger dans l'Angoisse trempée de sueur Un néant d'obscure et d'irritable puanteur Dans lequel mon grain de sable s'est dissout, effacé